Lors de la pratique sportive, des hormones se libèrent et procurent une sensation de bien-être et de plaisir. Le sport est donc un moyen de lutter contre le stress, l’anxiété ou la peur.
Cependant, ces hormones peuvent s’avérer dangereuses. En effet, elles peuvent dissimuler temporairement la sensation de douleur et même rendre
un individu dépendant.
Le sport présente donc des risques qui sont aussi mentaux. Il peut s’agir d’une addiction corporelle qui conduit l’individu à des comportements obsessionnellement pour atteindre un corps idéal, ou d'une addiction
de type physique, le corps ayant besoin de faire du sport au point d’en tomber malade.
Ces risques prennent d’autres formes. Le dopage, par exemple, dont les facteurs déclenchant peuvent avoir un aspect financier, social ou encore sportif. Le sport peut aussi être une passion dévorante qui peut s’avérer néfaste en cas d’échec, lorsque le sportif a placé tous ses espoirs dans le sport, en renonçant parfois à sa vie personnelle.
Pratiquer une activité physique à des conséquences sur le corps au niveau du métabolisme cellulaire et biochimique. Et en particulier sur:
- le métabolisme aérobie, avec l’augmentation du taux de myoglobine, la dégradation et l’oxydation du glycogène, la modification du métabolisme lipidique et la conversion des fibres rapides en fibres lentes.
-le métabolisme anaérobie, avec l’augmentation des réserves de phosphagènes et des enzymes nécessaires à ce système, impactant la glycolyse avec l’augmentation de la production énergétique, de la vitesse et de la quantité de la production de glycogène dégradé et une hypertrophie des fibres rapides.
Des changements au niveau de l’organisme apparaissent notamment sur les muscles, sur les poumons avec l’augmentation de la capacité et du volume respiratoire, mais aussi sur le cœur, avec la croissance des vaisseaux sanguins et la baisse de la tension artérielle. Au niveau de l’estomac peuvent apparaître des problèmes de digestion, alors que les reins libèrent l’adrénaline et le cortisol qui aident le corps à mobiliser ses réserves d’énergie.
La morphologie évolue tout au long de la vie. Le sport permet à l’enfant de renforcer son squelette, de prévenir les risques de surpoids et de maladie, d’améliorer la souplesse et la flexibilité.
Les différentes morphologies (endomorphe, éctomorphe et mésomorphe) et leur combinaisons vont orienter les pratiques sportives en adaptant les qualités physique aux exigences particulières des sports.
En vieillissant, la pratique sportive être choisie afin de maintenir la tonicité musculaire et l’équilibre, tout en prenant en compte les fragilités dues à l’âge (arthrose, maladie cardiaque, etc).
Aux prédispositions naturelles, s’ajoute la répétition des mouvements qui entrainera le développement spécifique de certaines partis du corps, ainsi que le montre l’étude de trois cas particuliers : gymnastique, rugby et natation.
Loin devant la recherche de la performance et de l’idéale de perfection qui constituent autant de dangers, le sport est avant tout bénéfique et permet de maintenir son capitale santé, dans le cadre de d’une hygiène de vie, tout au long de l’existence.
Pratiqué à l’école, et hors de l’école, en club, cette activité constitue depuis l'enfance un véritable ciment, un pilier de la vie social,
alliant travail d’équipe et engouement populaire. C’est un outil de santé publique, mais aussi un phénomène culturel qui continue d'être encouragé par les pouvoirs publics, qui luttent contre la
baisse des pratiques régulièrement contrôlées au niveau européen.