Métabolisme aérobie

Les conséquences de la pratique d'une activité physique peuvent être multiples au niveau du métabolisme aérobie.

Augmentation du taux de myoglobine

Structure de la proteine de myoglobine ( forme développée)
Structure de la proteine de myoglobine ( forme développée)

La myoglobine est une protéine présente à l’intérieur des muscles cardiaques et squelettiques, dont le rôle principal est de transporter l'oxygène nécessaire aux muscles pour fonctionner.

Ce transport est réalisable grâce aux atomes de fer présents dans la myoglobine. En effet, les molécules d'oxygène (O2) viennent directement se fixer sur la structure de la protéine et plus précisément sur les atomes de fer.


La dégradation et l'oxydation du glycogène

La pratique d'une activité physique basée sur l'endurance permet aux muscles d'augmenter leurs capacités de dégradation du glycogène en dioxyde de carbone (CO2 ) et en eau (H2O). C'est-à-dire qu'une ou plusieurs liaison(s) se sont rompues dans la molécule de glycogène, ce qui a entraîné la formation de molécules plus petites : les molécules de  dioxyde de carbone (CO2 ) et d'eau (H2O). Ces dégradations entraînent une augmentation de la production d’énergie de nature aérobie ainsi qu'une augmentation de la VO2 max.

Il peut également y avoir oxydation du glycogène. En effet, la molécule de glycogène perd des électrons par le biais d'une transformation chimique souvent provoquée par l'oxygène.

De plus, deux éléments permettent l'amélioration de la capacité à oxyder le glycogène :

  • l'augmentation de la taille et du nombre de mitochondries;
  • l'augmentation de la quantité de glycogène emmagasinée par les muscles par surcompensation.

Pour une période de 28 semaines, à raison de cinq entraînements par semaine, la quantité de glycogène est augmentée d 'environ 2.5g/kg de muscle. Elle passe ainsi de 13 à 15g/kg de muscle à 15.5 à 17.5g/kg de muscle.

 

Sur la même période, le nombre de mitochondries est augmenté d'environ 120%.

Modification du métabolisme lipidique

L’entraînement entraîne une modification du métabolisme lipidique si trois facteurs sont réunis:

  •     l’augmentation des réserves de triglycérides dans les muscles;
  •     l’augmentation de la disponibilité des lipides comme substrat énergétique. C'est-à-dire que les lipides sont beaucoup plus disponibles pour "nourrir" les muscles;
  •     l’augmentation de l’activité des enzymes, ce qui entraîne une dégradation plus rapides des lipides.

 

 Si ces trois conditions sont réunies, il y a modification du métabolisme lipidique et donc une nette amélioration des performances en endurance.

 

Les fibres

La capacité d’oxydation est plus élevée dans les fibres lentes que dans les fibres rapides. Cette capacité est augmentée dans les deux types de fibres grâce a l’entraînement aérobie, même si la capacité d'oxydation des fibres lentes reste supérieure à celle des fibres rapides. De plus, l'entrainement aérobie entraine une conversion de fibres rapides en fibres lentes ainsi que hypertrophie des fibres lentes.